Vous êtes convaincus de la nécessité de compléter votre contrat de mutuelle responsable par une surcomplémentaire non responsable ?
Il vous reste maintenant à souscrire le bon contrat. Voici quelques conseils utiles :
Principe de base : souscrire votre surcomplémentaire auprès du même assureur que la complémentaire de base.
Cela vous simplifiera largement les démarches au moment de la demande de remboursement. En effet, si les 2 contrats sont assurés par le même organisme, vous n’aurez à adresser les justificatifs qu’une seule fois. Le remboursement interviendra également beaucoup plus vite.
Si votre mutuelle ne propose pas ce type de contrat, cela peut être le bon moment pour comparer les différents contrats du marché. N’hésitez pas à faire appel aux services d’un courtier pour gagner du temps et profiter de son expertise.
Privilégiez l’essentiel et évitez le superflu !
L’intérêt de la surcomplémentaire est de vous permettre un remboursement non plafonné lorsque vous consultez un professionnel de santé n’ayant pas adhéré au DPTAM (Dispositif de Pratique Tarifaire Maîtrisé – consultez notre rubrique FAQ pour en savoir plus).
2 postes de garanties sont donc clés :
- Hospitalisation : honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste
- Consultations spécialistes
Vous vous en rendrez compte, de nombreux contrats étendent les garanties à bien d’autres postes de soin, dont le dentaire et l’optique. Si cela peut paraître intéressant à première vue, ce n’est pas forcément une bonne idée. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous payez 20,27% de taxe sur un contrat surcomplémentaire non responsable et seulement 13,27% sur un contrat responsable. Donc en toute logique, si vous souhaitez renforcer vos garanties, mieux vaut augmenter le niveau de votre complémentaire responsable.
Choisissez un montant de garanties qui vous permet de couvrir correctement les dépassements d’honoraires
Quel est le bon montant à choisir ?
- En hospitalisation, une garantie à hauteur de 450% de la base de remboursement de l’assurance maladie vous permet de faire face à un dépassement d’honoraires conséquent.
A titre d’exemple :
Imaginons que vous subissiez une intervention chirurgicale et que les honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste s’élèvent à 3 250 €, dont 850 € remboursés par l’assurance maladie (attention le montant pris en charge est variable en fonction des actes réalisés).
Ni le chirurgien ni l’anesthésiste n’ont signé le DPTAM. Votre mutuelle responsable vous rembourse donc 850€ compte tenu de la limite de 200% imposée au contrat responsable
Sans surcomplémentaire, 1 550€ restent à votre charge.
Avec une surcomplémentaire dont la garantie s’élève à 450%, vous n’avez aucun reste à charge.
- Pour les consultations de spécialistes de secteur 2, sachez qu’une garantie à hauteur de 300% vous permet un reste à charge nul tant que la facture n’excède pas 69€.